Épisode 127 – Comment éviter que la situation mondiale affecte ton entreprise

Épisode 127 – Comment éviter que la situation mondiale affecte ton entreprise 2560 1710 Stéphanie Méthé

Dans cet article, j’ai décidé de faire un épisode de podcast plus sérieux, car j’en ressentais le besoin. J’ai senti dans les derniers mois dans mes groupes un certain découragement de la part de quelques femmes entrepreneures que j’aime de tout mon cœur et que je sens stressées par rapport à la situation mondiale. Je ne le réalisais pas au début, car personnellement je ne le vis pas. Et au contraire les dernières années m’ont propulsé et incité à vivre encore plus ma vie de rêve. Pour moi la richesse, les possibilités sont plus grandes que jamais.

Toutefois quand j’entends des mots comme, « crise économique », « récession », « situation mondiale », je réalise qu’un discours immobilisant s’est installé chez certaines entrepreneures. J’ai donc envie qu’on en parle ouvertement afin de renverser la vapeur, car on a besoin des femmes plus que jamais, ce n’est pas le temps de diminuer ces actions.

Dans mon nouvel épisode de podcast, je te partage 3 points importants qui vont t’aider à éviter que la situation mondiale affecte ton entreprise.

1- Changer ta vision du monde

C’est important de changer ta vision du monde surtout si elle est biaisée, négative, erronée. Parce que si ta vision actuelle est associée à une perte d’espoir, imagine les actions que tu vas t’empêcher de faire ou que tu vas faire par peur que ça crash. Oui, les dernières années ont été difficiles pour certaines personnes plus que d’autres. Mais pour avoir accompagné des centaines de femmes, celles qui ont le plus vécu une croissance et une expansion dans leur business sont des femmes qui ont vu dans cette part de l’histoire de l’humanité une opportunité, une opportunité de se réinventer.

Depuis mon arrivée au Québec, j’ai entendu beaucoup de discours négatifs envers le monde entier de tout ce qui se passe. J’ai le goût de dire que c’est juste une question de perception, c’est juste une question de perception vis-à-vis des informations que l’on choisit ou non de laisser entrer dans notre vie, souvent ces gens-là qui ont des discours négatifs. Le but, ce n’est pas de critiquer ces personnes-là. Le but, ce n’est pas de critiquer personnellement ces gens-là. Mais ça reste que ces gens-là, souvent, sont des personnes qui vont écouter beaucoup les nouvelles,regarder beaucoup les magazines et les journaux.

Malheureusement, de la manière que ça fonctionne, j’ai travaillé dans les médias pendant des années, on ne se cachera pas que c’est une histoire de clics, c’est une guerre des clics, tu veux le plus de clics possibles. C’est quoi le titre accrocheur que tu vas mettre pour avoir le plus de clics possibles ? C’est souvent des négatifs qui vont attirer le plus. Malheureusement, c’est plate parce qu’on aimerait ça que les titres positifs remplis d’espoir et de bonheur nous donnent envie de cliquer. Mais selon la psychologie du cerveau, c’est les trucs qui génèrent des sensations comme la peur qui fait que les gens vont cliquer plus. Ça fait en sorte que si toi tu veux juste regarder des magazines, des journaux, écouter les médias, les radios, ça parle de choses négatives, c’est clair que ta vision du monde va être négative et que tu vas avoir l’impression qu’il n’y a pas d’espoir parce que ce n’est pas ça leur but non plus de montrer qu’il y a de l’espoir. Tu vas avoir l’impression qu’il n’y a pas d’espoir, que ça dégringole, que c’est de pire en pire. Et quand on a cette impression-là qu’il n’y a aucun espoir, que ça dégringole, que c’est de pire en pire, il y a un sentiment à l’intérieur de nous qui est comme un sentiment d’impuissance envers soi-même, envers les autres et envers son business. Parce qu’on a comme l’impression que nous, d’abord, on ne peut rien changer. Si nous on ne peut rien changer, comment on peut aider les autres, comment est-ce qu’on peut emmener notre entreprise au prochain niveau ?

Toute cette vision-là du monde affecte notre business présentement, c’est comme si dans le fond tu avais l’impression qu’il n’y a aucun effort que tu pourras, toi, mettre en place qui pourrait faire bouger les choses parce que c’est hors de ton contrôle. Donc c’est sûr qu’avec cette vision-là, très difficile d’emmener son entreprise au prochain niveau. Quand ta vision du monde est plus positive, c’est là que tu vois les belles choses, c’est là que tu vois l’amélioration, c’est là que tu vois tout ce qui se passe de beau dans le monde.

Ça ne veut pas dire qu’il faut ignorer ce qui se passe parce que, oui, dans le monde il y a de la souffrance, oui il y a des inégalités, oui clairement qu’il y a beaucoup de travail encore et de chemin à faire pour le droit des femmes, mais il y a tellement de belles choses qui ont été faites, il y a tellement d’améliorations, de belles choses qui ont changées aussi. Et c’est pour ça que moi j’aime voyager parce que les voyages qui me permettent d’élargir cette vision-là du monde et de me rapprocher de quelque chose de plus positif.

2- Te réconcilier avec l’argent

Ça se peut que, depuis le début de la pandémie, il y ait eu une cassure dans ta relation saine avec l’argent. Ça se peut qu’avant, ça allait super bien, tu n’étais pas stressée, tu n’avais pas peur, tu avançais dans ton business, t’investissais, tu savais que c’était important de le faire. Mais là, depuis ce qui se passe, ça se peut que ça ait soit ravivé des blessures, soit créé des nouveaux traumas par rapport à l’argent. Je le remarque beaucoup chez les mamans. Les mamans qui ont ce devoir-là de nourrir leurs enfants, d’une certaine façon, ça peut créer un stress parce que comme il est arrivé quelque chose de l’extérieur qu’on n’a aucun contrôle, ça peut créer cette incertitude financière, « je sais être capable de nourrir ma famille, je sais être capable de subvenir aux besoins de mes enfants ». C’est juste comme l’instinct de survie qui crie des messages. En même temps, ce que ça fait, c’est que vu qu’il y a une situation incontrôlable à l’extérieur de nous, qu’est-ce qu’on veut faire ? C’est contrôler. Là, on se met à contrôler notre argent, contrôler nos dépenses, contrôler nos investissements, contrôler notre business. Mais c’est là que, souvent, on s’empêche de passer à la prochaine étape, on s’empêche de passer à notre prochain niveau de succès parce qu’on contrôle. Et c’est beaucoup dans le lâcher prise, quand on lâche le contrôle qu’on réussit à passer au prochain niveau de succès de notre business. Si on garde l’argent pour nous parce qu’on a peur de ne plus être capable de payer quoi que ce soit, on a peur de ci ou on a peur de ça, qu’on contrôle tout ce qu’on a, qu’on ne veut plus investir, qu’on ne veut plus avancer, on va stagner, on va faire du sur place.

Et en ce moment, ce qui est important de comprendre, c’est que l’argent circule plus que jamais. Je vais vous le répéter : l’argent circule plus que jamais. Donc croire que les gens ne veulent plus dépenser, croire qu’il faut baisser nos prix parce que les gens n’achèteront plus, c’est complètement faux. Cette croyance-là qu’il n’y a plus d’argent, que ça va mal, etc., c’est une croyance qu’on nourrit et qui nous empêche de passer au prochain niveau de succès. Il y a énormément d’entrepreneurs qui font beaucoup d’argent autour de moi présentement. Je le vois, c’est tangible, c’est réel. Même moi, ça a augmenté beaucoup dans les dernières années.

Les filles qui vont avoir eu peur en ce moment vont regretter dans 2-3 ans. Elles vont regretter dans 2-3 ans parce que c’est le temps présentement d’augmenter sa visibilité, c’est le temps présentement d’investir dans du coaching, c’est le temps présentement d’aller chercher des nouvelles compétences, d’acquérir de nouvelles compétences pour nous aider là-dedans parce que dans 3 ans, le marché va exploser. Puis, quand le marché va exploser, il va falloir encore plus se démarquer et aller chercher d’autres stratégies supplémentaires pour se faire voir. Ça va être de plus en plus dur. Déjà, c’est de plus en plus dur. Moi, quand j’ai commencé il y a de ça quelques années versus aujourd’hui, c’est plus difficile aujourd’hui de se faire voir et ça va être encore plus difficile dans quelques années. Donc les filles, c’est maintenant. C’est le temps d’aller chercher de l’argent, les femmes, présentement.

3- Mettre ton switch de l’innovation à on

C’est le temps d’innover, c’est le temps de créer de nouvelles choses. Et ça, je le dis depuis les deux dernières années. Ceux qui l’ont fait ont eu des résultats incroyables. Et on est encore dans une phase d’innovation. Donc là, c’est d’être à l’affut de ça, d’ajuster des choses aussi dans notre business, dans notre modèle d’affaire. Ça se peut que ton modèle d’affaire soit en train de mourir. Ça se peut très bien. Et n’oublie jamais qu’à la fin de chaque cycle, il y a un nouveau cycle qui commence. Donc moi, il y a des choses que j’ai dû mettre fin, il y a des choses que j’ai dû laisser de côté, il y a des choses que j’ai repoussé. C’est parfait, c’est correct et ça me permet de réfléchir à qu’est-ce que le monde a besoin maintenant, qu’est-ce que mes clientes ont besoin maintenant. Il y a des affaires que j’avais en tête et que, finalement, ce n’est pas ça. Avec la situation, c’est plus ça. Il y a d’autres choses qui changent, il y a d’autres choses qui évoluent. Donc c’est super important d’être à l’affut de tout ça. Les crises-là, on va dire en affaire que c’est des terres fertiles d’innovation. Ce n’est pas des crises, c’est des terres fertiles d’innovation. C’est vraiment des périodes pour faire naitre des nouvelles choses, faire fleurir des nouvelles choses, faire grandir certains projets aussi. C’est un moment de réflexion, mais c’est un moment de changement incroyable.

Puis, on parle beaucoup des 4 éléments. J’aime ça, moi, parler des 4 éléments, terre, air, feu, eau, parce que c’est vraiment d’être capable d’amener son business à travers les éléments pour voir qu’est-ce qu’on a à changer, qu’est-ce qu’on peut ajuster, comment est-ce qu’on fait pour innover la terre. Ça, c’est nos racines, notre identité. Est-ce que ça se peut que notre identité ait changé depuis les deux dernières années ? Est-ce que ça se peut qu’il y ait des nouvelles choses qui soient apparues pour nous ? Est-ce que ça se peut que notre vie ait changé ? Moi depuis les deux dernières années, j’ai réalisé à quel point j’avais besoin de me reconnecter à la nature, j’ai réalisé à quel point il y avait trop d’informations partout, sur les réseaux sociaux, dans les formations, la technologie, la vitesse. Ça m’a fait réaliser à quel point on était là-dedans et on a besoin de ralentir, on a besoin de réfléchir, on a besoin de choisir, on a besoin de se reconnecter à nous-mêmes. Et ça, ça m’a amené une nouvelle identité. Et cette nouvelle identité-là m’amène à l’eau, l’eau qui est fécondée. C’est là que l’innovation part et c’est là que j’ai eu les idées de ma nouvelle plateforme des communicatrices flyées qui va sortir en mai. C’est vraiment à travers ma nouvelle identité que j’ai été capable de faire féconder ce projet-là qui est un projet d’innovation. Ça, ça va être juste incroyable, quelque chose de très, très humain que j’ai voulu ramené, c’est comme se ramener à la base, se ramener à l’essence dans nos communications. Puis ça, ça va faire en sorte qu’on va être capable de faire rayonner nos réseaux, rayonner notre marketing, mais notre vie entière.

Donc il y a la terre qui est là pour nous aider à installer nos racines, à aller se connecter à son identité, puis à être capable de voir « mon identité a changé depuis les dernières années ? », « oh que oui. OK. Est-ce qu’il y a des nouveaux projets qui peuvent naitre de ça ? » C’est là que l’eau entre en ligne de compte. Elle est indispensable, l’eau. C’est elle qui produit la vie. Sans eau, la terre ne pourra pas germer. C’est super important d’être en mode innovation au niveau de l’eau. Ensuite, quand on rentre dans le feu, c’est intéressant parce que le feu, on peut le voir de deux différentes manières : soit il a un pouvoir de destruction énorme, soit il a un pouvoir de transformation énorme. Donc c’est d’être capable de voir « OK. Là, maintenant que j’ai une nouvelle identité, que j’ai été capable d’innover peut-être avec un nouveau projet, comment est-ce que je peux amener ce projet-là à transformer les autres, à transformer le monde ? » Et l’air, c’est le souffle vital, c’est d’amener un vent de changement, d’amener des choses différentes, d’amener une façon différente de faire les choses. Moi, il y a quelque chose que j’ai voulu beaucoup amener dans les prochains mois, c’est l’humanité à être proche des filles, j’ai rajouté du coaching individuel dans certaines de mes formations, j’ai le goût d’être plus proche, j’ai le goût d’être là.

Puis, c’est drôle parce qu’autant j’ai le goût d’être là, autant j’ai le goût d’automatiser des choses aussi pour voir plus de liberté, je veux être là mais je veux pouvoir en profiter, je suis en train de tout réorganiser pour pouvoir répondre aux deux besoins : les besoins d’humanité que j’ai et de la connexion avec ma clientèle, mais le besoin aussi d’être libre, de pouvoir voyager, de m’amuser, de profiter de la vie. Ça, ça vient beaucoup avec l’air, avec le vent, le changement.

C’est les 3 étapes que je voulais te partager aujourd’hui.

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