Épisode 169 – 5 étapes pour se libérer de l’addiction à son téléphone tout en travaillant en ligne

Ce n’est pas toujours facile pour les femmes entrepreneures de lâcher leur téléphone cellulaire surtout quand on travaille en ligne !

Je réalise qu’il y a beaucoup de femmes qui passent trop de temps sur le téléphone. On essaye d’être partout ! On veut répondre aux commentaires sur Facebook et sur Instagram. On veut répondre à tous les messages en privés sur les différents médias sociaux ou à nos courriels.

Souvent, quand on a l’impression de devoir être partout, on ne se rend pas compte, mais on devient accro à notre cellulaire. Et, ça peut rapidement nuire à notre entreprise.

Je dis ça en toute humilité, parce que moi aussi, je suis dépendante de mon cellulaire. Je suis dans une période de vie actuellement ou les médias sociaux me challengent. J’ai vraiment l’impression que la technologie prend trop de place dans nos vies.

D’ailleurs, plusieurs études démontrent que passer trop de temps sur ces écrans à un impact négatif sur notre santé mentale. On parle ici de troubles de concentrations, de sommeil, de l’estime de soi ou encore de l’anxiété.

Du point de vue de notre entreprise, de plus en plus d’entrepreneures sont multitâches et de moins en moins efficaces. Avec nos cellulaires, on est de plus en plus informés, mais de moins en moins créatifs.

Je me suis posé la question : comment c’est possible avec une entreprise en ligne d’avoir une meilleure relation avec nos écrans, mais en étant moins présente sur nos cells ?

Alors, pour répondre à cette question je te propose 5 étapes pour me libérer de l’addiction à son téléphone tout en travaillant en ligne

 

Étape 1 — Évaluer ce qui nous stimule à être sur nos écrans

Notre cerveau aime être connecté, parce que ça génère en lui de la dopamine. La dopamine, c’est un neurotransmetteur que notre cerveau produit naturellement qui est associé au plaisir et à la récompense. Donc, chaque fois qu’on utilise notre cell, notre cerveau peut libérer de la dopamine en réponse à divers stimuli, ce qui fait que ça nous donne envie de passer du temps dessus.

Je suggère d’évaluer ce qui te stimule personnellement à être sur ton cell. Habituellement, ce qui va générer de la dopamine : les notifications, les «likes», le nouveau contenu, le besoin de tout savoir (ce qui se passe dans la vie des autres), le FOMO (fear of missing out). Tsé, quand on ne veut rien manquer.

Si tu manges une poutine de temps en temps, c’est l’équivalent d’aller se divertir de temps en temps sur Instagram. Il n’y a aucun problème avec ça. Mais, si tu manges de la poutine chaque semaine et que tu en as besoin pour te sentir bien, c’est là que ça devient problématique.

Donc, il faut trouver ce qui nous stimule réellement, dans le but de savoir quel besoin se cache derrière cette addition.

Étape 2 — Gérer l’énergie dépensée sur son téléphone 

 Plus on gère l’énergie dépensée sur notre téléphone, plus ça va avoir un impact sur notre propre énergie et créativité. Chaque fois que l’on est sur notre écran, ça devrait être une action consciente.

Nos temps d’écran devraient être « planifiés », sinon on risque de passer beaucoup plus de temps qu’on se l’imagine.

Il y a plusieurs possibilités pour gérer notre énergie dépensée sur son téléphone, comme se prévoir des « blocs » précis pour réaliser certaines tâches comme consulter ces messages sur Messenger, interagir avec sa communauté, faire des recherches, etc.

Plus notre temps est planifié, moins on risque de perdre notre énergie vers des actions à un dollar.

Étape 3 — Lister les croyances qui créent notre attachement à nos écrans

Parfois, on reste attaché à nos écrans parce qu’il y a de fausses croyances qui viennent se greffer à nous au fil des ans, ce qui renforce le sentiment d’attachement à notre cellulaire.

Voici une liste de croyances :

– Je travaille en ligne, j’ai besoin d’être constamment présente;

– J’ai absolument besoin de la technologie pour travailler;

– S’il arrivait quelque chose à mes enfants;

– Si mon équipe a besoin de moi.

Prendre le temps de détecter les croyances ou les raisons qui nous poussent à prendre notre cell est le début d’un changement. La prochaine fois que tu prends ton cell, pose-toi la question : pourquoi je prends mon téléphone présentement ?

Étape 4 — Limiter les applications qui « volent notre attention »

Il y a des applications qui ont un impact sur notre productivité et qui sont utiles à notre business, alors que d’autres peuvent carrément nous faire perdre du temps.

Tu peux regarder sur ton cellulaire, la fonctionnalité « Temps d’écran » pour voir qu’elles sont les applications que tu utilises le plus. Tu peux aussi regarder si elles sont toutes vraiment utiles pour toi.

Tu peux aussi utiliser la fonctionnalité « limites d’app » sur ton téléphone pour fixer des limites d’utilisation de certaines applications qui te font perdre du temps. Ça te permet de recevoir une alarme quand tu as dépassé le temps que tu t’es fixé. Parfois, supprimer certaines applications peut être utilisés.

Quand on ferme réellement notre écran pour 24 h, on réalise que personne n’est vraiment mort durant ce moment. Que tout le monde a survécu sans nous. On veut tellement être aimé, qu’on veut montrer qu’on est là pour nos clientes, pour ceux qui travaillent pour nous. Mais quand est-ce qu’on est là pour nous ? Nos rêves ? Nos envies ? Nos besoins ?

5 – Pratiquer le jeûne numérique

Il y a plusieurs styles de jeûnes dans le milieu de l’alimentation. Il y a des jeûnes de 24 h, 48 h, de 5 jours, etc. Il est possible de faire exactement la même chose avec notre cell.

1 fois par année, ça vaut la peine de faire une vraie détox complète de plusieurs jours. Pour ce qui est du jeûne de 24 h ou de 48 heures, c’est recommandé de le faire au moins 1 fois par semaine ou par mois.

Et il est possible de faire des jeûnes digitaux intermittents durant notre semaine de travail. C’est-à-dire décider de ne pas consommer son cell pendant par exemple 16 h

voici les étapes qui peuvent t’aider à retrouver une relation plus saine avec ton cell. Évidemment, le but est de constamment travailler là-dessus et de maintenir cette nouvelle relation.

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2560 1440 Stéphanie Méthé