On parle souvent de la peur de l’échec ou du succès en affaires, mais ça veut dire quoi vraiment, concrètement ? C’est quoi la différence entre les deux, énergétiquement comment on le ressent, puis c’est quoi l’impact réel dans nos comportements.
C’est ce que j’avais envie qu’on décortique ensemble aujourd’hui parce que la peur de l’échec et du succès sont les plus grandes causes de stagnation dans notre business.
L’image que j’ai de la peur du succès et de l’échec c’est comme si on était attaché à des élastiques, puis quelqu’un tirait dessus très fort pour nous empêcher d’avancer, mais aussitôt qu’on lâche les élastiques ça nous propulse vers l’avant.
Souvent la personne qui tient les élastiques c’est nous et c’est aussi nous qui avons le pouvoir de les lâcher une fois pour toutes pour voir où la vie peut nous mener.
À chaque nouvelle étape de notre entreprise, que tu sois à deux doigts de laisser ta job temps plein pour travailler uniquement sur ton business, que tu sois tout près d’atteindre ton premier 100 000 $ ou encore ton premier demi-million, que tu sois à un moment important où tu dois décider est-ce que j’investis dans ce coach ou est-ce que j’engage cette nouvelle personne ? Il peut y avoir un sentiment d’inconfort qui peut monter.
Il peut monter au début de la route, en cours de route ou juste quand on a l’impression d’arriver à destination finale.
Quelle est la différence entre la peur de l’échec et du succès ?
La peur de l’échec
La peur de l’échec est beaucoup associée à la peur de ne pas réussir quelque chose.
Quand on embarque dans un nouveau projet, ou une nouvelle étape de notre succès, on le sait qui va falloir mettre de l’énergie, du temps et de l’argent. Donc si tu échoues, il y a plusieurs choses qui peuvent arriver et ton cerveau et ton corps le sait.
Le rejet social est l’une des grandes peurs
Si je ne réussis pas, de quoi je vais avoir l’air devant les autres, mes amies, mon chum, mes parents, mes anciens collègues, qu’est-ce qu’ils vont dire de moi ?
Nous sommes dans une société conditionnée à la réussite, à la performance.
Plus tu te répètes dans ta tête la phrase ” Je dois réussir ” , plus il y a de fortes chances que sa sœur jumelle ” Je ne peux pas échouer ” ne soit pas bien loin.
Regarde comme c’est fort dans ton corps la phrase ” JE DOIS RÉUSSIR ”, ” JE NE PEUX PAS ÉCHOUER ”.
Moi je l’ai ressenti cette pression-là de la part de certaines personnes dans mon entourage quand j’ai voulu quitter la télé. J’ai senti cette espèce de regard qui veut dire ” J’ai hâte de voir si ça va marcher ton affaire ! ”, personnellement moi ça m’a donné une force incroyable, une espèce de feu en moi, et d’énergie ” WATCH OUT check moi ben aller ”.
Pour d’autres ça va créer l’effet contraire, la pression des autres va éteindre le feu à l’intérieur.
Il y a aussi la rétrogradation hiérarchique
Admettons que tu as un poste super important, que tu es directrice d’une entreprise, ou tu as gros salaire. Il y a un risque qu’en devenant entrepreneure, tu retombes au bas de l’échelle ma belle. Are you ready for this ?
Le cerveau va tout faire pour éviter de se faire rétrograder, c’est quoi l’avantage.
La perte de ressource est aussi une autre peur reliée à l’échec
Il faut être prête à perdre de l’argent, sa sécurité financière et son confort pour réaliser certaines de nos prochaines étapes et pour certaines personnes c’est très difficile.
La peur du succès
La peur du succès, c’est la peur de réussir quelque chose.
À première vue ça semble illogique d’avoir peur de faire un plus grand chiffre d’affaires, de pouvoir accéder à un niveau de succès qui va nous permettre de réaliser nos rêves, voyager plus, obtenir plus de clients.
Ce qui fait souvent peur avec le succès ce sont, les nouvelles responsabilités que vont engendrer ce succès.
Avoir plus de clients c’est cool, mais c’est plus de clients à gérer, c’est des employés peut-être à engager. Ce qui fait souvent peur à plusieurs femmes entrepreneures c’est est-ce que ces nouvelles responsabilités vont limiter ma liberté ?
C’est le fun se pogner le beigne puis procrastiner dans son hamac.
Est-ce que je vais encore pouvoir faire ça ?
Il y a aussi les mamans qui ont peur de pu avoir de temps de qualité en famille, ce qui fait que parfois vaut mieux rester à un niveau de succès inférieur.
Nouvelles décisions
Le succès vient aussi avec de nouvelles décisions à prendre qui peuvent affecter toutes les sphères de notre vie.
Personnellement je me suis autosaboté à la réussite pendant au moins 2 ans, pour pas n’avoir à prendre certaines décisions.
J’avais tellement peur que ça marche mes affaires et que ça affectait mon couple.
Car dans mes relations amoureuses avant Phil, presque toutes mes relations se sont terminées avec des chicanes de voyages.
Je savais qu’en ayant du succès, j’allais me créer ma structure de plaisir pour voyager souvent, le plus souvent possible. Est-ce que Phil allait me suivre alors que lui avait le même emploi depuis plus de 15 ans ? Alors que lui aimait la stabilité ? Est-ce qu’on allait devoir se séparer ?
Je n’avais pas envie d’aller là, donc je suis resté dans ma zone de confort et j’ai fait des actions qui m’assuraient d’échouer.
J’ai aussi réalisé que je valorisais contrairement à d’autres l’échec. Pour moi l’échec, c’est quelque chose de beau, c’est ce qui nous permet d’apprendre à se connaître ou on tire de belles leçons de vie. Je n’avais aucun problème à échouer, mais la vérité est que je me racontais de belles histoires pour m’autosaboter.
Le succès peut susciter certaines émotions chez les autres
La jalousie, l’envie, ce qui peut créer comme je mentionnais tantôt avec l’échec une forme de rejet social qui peut être déstabilisante émotionnellement.
Je l’ai vécu récemment avec une amie, on était très près avant elle et moi.
Il y a de nouveaux commentaires qui vont peut-être apparaître sur tes réseaux sociaux, dans ta famille, avec tes amis.
Tu vas peut-être ressentir du jugement, de l’envie, de la jalousie de la part des autres, ce qui n’était peut-être pas le cas avant.
Tu peux être surprise de personnes que tu affectionnais vraiment que tu n’aies jamais pensé que ces personnes t’auraient jugé et elles l’ont fait.
La peur du succès amène aussi la peur de l’échec
Le succès dans ce qu’on s’imagine crée aussi d’autres peurs, celle de ne pas être à la hauteur, celle d’échouer dans ce nouveau rôle, nouvelle gestion, nouvelle étape.
Pour terminer, je t’invite à te poser cette question : En ce moment est-ce que j’ai plus peur de l’échec ou du succès ? La semaine prochaine dans mon prochain épisode de podcast, je te partagerai des trucs pour gérer cette peur.
Si tu as envie de m’envoyer un message sur Instagram pour me dire ce que tu as pensé du podcast, ça me ferait vraiment plaisir de te lire : https://www.instagram.com/stephanie_methe/
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