Aujourd’hui, j’avais envie de te parler des réseaux sociaux et d’un sujet qui me revient souvent en tête ces temps-ci pour différentes raisons : Partager sa vie sur les réseaux sociaux, quelle est la limite ?
Parce que, oui, moi-même je suis la première personne qui parle à mes clientes du fait de se mettre de l’avant dans nos vidéos, nos lives, nos photos, etc. parce que je sais que c’est un élément très puissant pour la vente.
De plus en plus d’agences marketing et de statistiques le prouvent, les gens ont tendance à acheter plus quand ils connectent avec le PDF ou avec l’entrepreneur derrière le produit ou service. Et moi je dis l’humain qui est en avant beaucoup plus que l’humain qui est derrière, parce qu’on t’habitue justement de voir l’humain derrière le produit ou service. Mais là, on est rendu dans une ère où l’humain est en avant du produit ou service.
Maintenant on veut acheter à des gens qui ont à cœur leur mission, qui ont de bonnes valeurs, qui ont des valeurs qui nous ressemblent, des valeurs humaines. Donc oui, se mettre de l’avant, partager ce qu’on vit, partager une partie de sa vie, partager la création de notre entreprise, la création de nos nouveaux produits, nos services, les phases de vie qu’on vit, oui ça a forcément un impact sur nos ventes, mais quelle est la limite ?
C’est ce que je te partage dans mon nouvel épisode de podcast !
Elle est où la limite de partager sa vie sur les réseaux sociaux ?
Commençons par se poser la question : elle est où la limite ? Elle est où la limite de partager sa vie sur les réseaux sociaux ?
La limite, c’est toujours la tienne, c’est toujours ta limite personnelle. Et c’est pour ça que c’est important de définir sa limite et sa ligne de conduite sur les réseaux sociaux. C’est quoi moi ma limite sur les réseaux ? Qu’est-ce que je suis prête à partager ? Puis, qu’est-ce que je ne veux pas partager ?
Je t’invite à faire un exercice très simple que je fais faire à mes clientes :
Prends un papier, à l’horizontale tu fais une ligne entre les deux, à gauche dans la colonne tu écris « qu’est-ce que je suis prête à partager aujourd’hui ? », et à droite « qu’est-ce que je ne veux pas partager ? ».
Et pourquoi je dis « qu’est-ce que je suis prête à partager aujourd’hui » ? C’est que ça se peut qu’il y ait de ça un an, tu parlais de telle chose et là ce n’est plus quelque chose que tu as envie de parler, puis aujourd’hui c’est autre chose. Donc on change, on évolue, il y a des choses qui pouvaient être super importantes pour nous de parler il y a de ça un certain temps, puis aujourd’hui, ce n’est plus ça. Donc qu’est-ce que je suis prête aujourd’hui en sachant que ça va aussi servir mon audience ? Et qu’est-ce que je ne veux pas partager pour me respecter moi-même ? Alors, « qu’est-ce que je suis prête à partager qui va servir mon audience » à gauche « qu’est-ce que je ne veux pas partager pour me respecter ».
Parce qu’en fait, on s’en fout que ta meilleure amie qui est entrepreneure partage sa vie familiale au complet sur les réseaux sociaux si toi ça ne te tente pas, tu n’es pas obligée. Ça se peut aussi que tu voies une fille qui t’inspire sur Instagram et elle partage toujours des photos avec son chum, son couple, et puis toi ça ne te tente peut-être pas. Le but c’est de regarder toi, qu’est-ce qui te rend à l’aise. Et évidemment, tout dépendant de ça fait combien de temps qu’on est sur les réseaux sociaux aussi, on ne va pas nécessairement partager les mêmes choses. Moi, dans ce que j’enseigne avec les filles, une voix qui est quand même assez challengeante, c’est la voix de la libération. La voix de la libération, c’est une voix où on se libère de certaines blessures, de certains blocages, où on libère des opinions qui peuvent être controversées, qui peuvent être challengeantes. Et la voix de la libération, ce n’est pas pour rien que je l’ai mise à la fin dans ma formation, dans le dernier module, parce que la voix de la libération, il n’y a pas tout le monde qui est prêt à l’utiliser.
Quand on arrive sur les réseaux sociaux et qu’on vient juste de commencer notre page Facebook ou notre page Instagram, ce n’est pas là qu’on va se dévoiler à 100% et il y a des étapes à franchir qui sont juste saines et OK. Moi, quand j’ai commencé sur les réseaux sociaux, je ne partageais pas toute ma vie. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus proche de ma clientèle. Au début, j’étais beaucoup plus professionnelle, puis avec le temps, j’ai commencé tranquillement à dévoiler un petit peu par ci, un petit peu par-là, puis par rapport à mon rythme personnel.
Il faut toujours respecter, selon moi, son rythme personnel parce que sinon, ce qui arrive, c’est qu’on peut vivre des traumas des réseaux sociaux.
C’est quoi des traumas des réseaux sociaux ?
C’est quand on veut se mettre de l’avant trop vite et qu’on veut partager sa vie trop vite sur les réseaux sociaux parce qu’on nous dit que c’est ça qu’il faut faire et parce qu’il y a des coachs qui nous disaient « hey, let’s go, mets ta vie, fais des stories, mets-toi en live, fais ci, fais ça » etc. Et là, on se met une pression qu’il faut faire ça tout de suite, maintenant, tout au complet. Et là, ça crée des blessures, ça crée des traumas de réseaux sociaux parce que si on y va trop vite, on y va d’un coup, on peut se blesser si on n’est pas prêtes. Parce qu’énergétiquement, est-ce qu’on est capables de supporter le regard des autres sur notre vie ? Le jugement, les critiques, les commentaires ? Est-ce qu’on est capables de supporter tout ça ? Si la réponse est non, ça ne vaut pas la peine de tout partager. Et là, je ne dis pas ça pour faire peur parce que je sais qu’il y a déjà des filles pour qui c’est déjà challengeant de se mettre de l’avant. Si je dis ça, ce n’est pas pour que vous vous dites « hey, je ne vois pas l’avantage ». Non. Il y a plein d’avantages de se mettre de l’avant. Si moi je ne m’étais pas mis de l’avant, je n’aurais pas créé la belle entreprise que j’ai aujourd’hui avec trois employés incroyables, avec un chiffre d’affaires qui a dépassé les 500 000 $, avec les beaux voyages, le fait que je devienne nomade. C’est une entreprise que j’ai bâtie en ligne et c’est grâce à tous les contacts, toutes les personnes, toutes les connexions, les clientes incroyables qui sont venues vers moi que j’en suis arrivée là où je suis. Oui, j’ai eu à mettre de l’avant, mais j’en avais envie aussi et je suis allée à mon rythme.
Quand j’ai commencé, je partageais certaines choses de mon quotidien, sans plus. Puis là, à un moment donné, j’ai commencé à verbaliser mes rêves, mes désirs. Puis après, j’ai commencé à partager des moments de vulnérabilité. Puis, après les moments de vulnérabilité, j’ai commencé à emmener un peu les gens un petit peu plus dans mon quotidien avec les stories. Il y a eu des étapes et c’est ce qui fait que je ne me suis pas blessée au passage.
À chaque fois que j’ai ajouté un petit peu plus de moi dans mes réseaux, à chaque fois que j’ai ajouté un petit peu plus de « OK, je suis prête à enlever un masque, je suis prête à montrer une partie de moi », j’étais prête, c’est ça l’affaire. Je pense que ce qui est important, c’est vraiment de se respecter dans tout ce processus-là.
Puis, de se challenger un petit peu, mais par rapport à nous, pas par rapport aux autres dans le sens qu’il y a bien des femmes dans les communicatrices flyées qui n’auraient probablement jamais, jamais fait de live ou même pas pris de photo pour se mettre de l’avant pour leurs réseaux si je ne leur avais pas lancé des défis. Mais en même temps, c’est de se respecter par rapport à qu’est-ce qu’on est capable de supporter. Es-tu capable de vivre avec le jugement des autres ? Es-tu capable de vivre avec le fait que tu n’auras peut-être pas de like la première fois ? Es-tu capable de vivre avec le fait que ça se peut que ça prenne plusieurs vidéos avant qu’on commence à te voir ? Est-ce que tu es capable de vivre avec le fait que ça se peut qu’il y en a qui te jugent par rapport à ton mode de vie, par rapport au fait que toi tu as décidé de vivre dans un autre pays, par rapport au fait que toi tu as 5 enfants, par rapport au fait que tu as 3 entreprises ? Est-ce que tu es prête à ça ? Si la réponse est oui parce que ta mission est tellement plus grande et plus forte, super ! Si la réponse est non, ça ne vaut pas la peine de se blesser et de créer ce qu’on appelle des traumas de réseaux sociaux parce qu’après, ça va être encore plus difficile de se montrer. Et là, le but c’est de s’amuser sur les réseaux, c’est de connecter sur les réseaux, de créer des liens, de créer des relations, de pouvoir attirer les bonnes personnes vers nous. On veut rester dans ce plaisir-là.
Ta limite c’est la tienne. Donc à toi de voir ce que tu es prête à partager pour servir ton audience et qu’est-ce que tu ne veux pas partager pour te respecter.
Et pourquoi est-ce que je dis « servir son audience » ?
C’est qu’il y a parfois des femmes qui se mettent énormément de pression à vouloir tout partager, « ouais mais là je regarde les gens que j’aime sur les réseaux et eux ils partagent leur vie de famille, ils partagent leur vie de couple, ils partagent leurs émotions, ils partagent ce qui ne va pas, ils partagent ci, ils partagent ça » etc. Donc là, c’est « moi, qu’est-ce que je fais de ça ? » Encore là, c’est toujours de revenir à toi. Puis, est-ce que ça va servir ton audience ? Je te donne un exemple.
Si par exemple que toi ta clientèle, c’est une des mamans entrepreneures. C’est sûr que ça vaut la peine de peut-être mettre de l’avant ta famille, tes enfants, ta vie familiale parce que tu veux rejoindre des mamans et que clairement que ça va avoir un impact sur la connexion émotionnelle. Si tu es capable de montrer des moments en famille, des moments avec tes enfants, de montrer ces valeurs-là à travers tes images, à travers tes textes, clairement que ça va avoir un super bel impact. Mais en même temps, si ton entreprise n’a rien à voir avec la famille, par exemple tu coaches les femmes avec leurs finances, il n’y a nécessairement rien en lien avec la famille dans le message, tu n’es pas obligée de montrer des photos de tes enfants, mais ça serait avantageux, par exemple, que tu sois capable de parler d’argent ouvertement parce que c’est ça le sujet. C’est toujours d’aller voir aussi des sujets qui sont en lien avec notre audience.
Est-ce qu’il y a des moments où ça devient trop le partage de notre vie, le partage de nos émotions, le partage de nos ups et downs ?
Encore ici, c’est toujours une question par rapport à toi. C’est toujours toi, est-ce que tu trouves que c’est trop ? Et qu’est-ce qui te fait croire que c’est trop aussi ? Parce que ce qui est important, c’est que ce soit toujours par rapport à toi et non par rapport aux autres. Est-ce que les gens pensent que c’est trop ? Est-ce que c’est trop pour les autres ? Tu ne pourras pas contrôler ce que les gens pensent, tu ne pourras pas vraiment le savoir à ce niveau-là. Puis, de toute façon, les gens qui nous aiment vraiment, ils vont accepter notre rythme. Puis, honnêtement, s’il y a des gens qui se désabonnent de toi, c’est juste parfait, c’est que ces personnes-là ont acquitté parce qu’il y en a d’autres qui vont venir vers toi. Je ne me suis jamais mis cette pression-là en me disant « est-ce que c’est trop pour les autres ? Est-ce que je partage trop d’affaires personnelles ? Est-ce que je partage trop d’histoires ? Est-ce que je partage trop, est-ce que ça gosse les gens ? » Ça, je t’avouerais que ce n’est pas quelque chose qui me préoccupe parce qu’on ne pourra jamais plaire anyway à tout le monde. C’est impossible de plaire à tout le monde.
Donc tu dois te poser la question : est-ce que c’est trop pour moi ? Et si la réponse est « c’est trop pour moi », qu’est-ce qui est trop pour moi ? C’est important de se poser cette question-là parce que si on partage beaucoup, beaucoup, beaucoup nos émotions et qu’on trouve ça trop, c’est peut-être juste parce qu’on a besoin de retrouver une certaine balance dans notre contenu. Qu’est-ce qui est trop pour moi ? Il me semble que je partage tellement mes émotions ces temps-ci que j’ai l’impression de perdre un peu le fil de ce que je vends à ma clientèle. Parfait, je vais ramener un contenu qui est plus harmonieux, donc je vais amener peut-être des contenus plus éducatifs pour venir balancer. Parfait ! Qu’est-ce qui est trop pour toi ? J’ai l’impression qu’en ce moment, je suis tellement sur les réseaux sociaux que ça a un impact dans mes moments passés avec mes proches, ça a un impact dans mes moments passés avec ma famille, j’ai l’impression comme de ne pas être toute là. OK, c’est peut-être ça, comment tu peux réajuster ça ? Il y a plein de façons de réajuster les choses. Moi, une des choses qui m’a beaucoup, beaucoup aidé à me sentir dans une harmonie aussi parce que la limite entre l’entreprise et la femme, parfois, n’est pas toujours là parce que beaucoup de mes amis sont entrepreneurs, donc c’est facile de faire des stories quand on est ensemble, mon chum est dans mon entreprise, donc c’est facile pour moi aussi, quand on est sur un tournage ou quand on fait des trucs, de me dire « regarde, j’ai mon cell, je fais des stories, je fais des vidéos, je fais des photos ». Et à un moment donné, on dirait qu’on ne voit plus toujours la limite entre l’entreprise et la femme parce qu’on veut être présente et tout ça.
Et l’idée, ce n’est pas de se dire « oh my god, là j’écoute cet épisode-là et on dirait que ça me remet en question sur des affaires, peut-être que je devrais prendre un recul des réseaux sociaux », ce n’est pas nécessairement ça le but de l’épisode.
Le but de l’épisode, c’est de retrouver vraiment une relation harmonieuse avec les réseaux sociaux, d’être capable d’avoir un mixte, un mélange entre « oui, je suis sur les réseaux sociaux et j’ai envie de partager, j’ai envie de connecter avec ma communauté et connecter avec des femmes inspirantes, c’est incroyable tout ce que je peux vivre là-dessus, waouh », puis aussi d’être capable de prendre des moments pour soi de déconnexion sans son téléphone. Même récemment, on a dû le faire Phil et moi, parce que vu qu’on travaille ensemble, on dirait que c’est tellement facile d’avoir notre cellulaire et « OK, on va aller regarder les courriels » etc., mais à un moment donné, c’est important de laisser la place au couple, de laisser la place aux amitiés, à la famille, bref, c’est important de laisser la place à autres choses que ça et autres choses que le travail parce que les réseaux sociaux, parfois, on les associe au travail et on se dit « je suis entrepreneur, c’est important que je fasse ci, ça, ça, ça et ça ». Mais on est autre chose qu’une entrepreneure aussi, on peut être au lieu de faire. Puis, quand on est dans l’être, on n’a pas besoin de le montrer. Donc c’est vraiment un équilibre à aller chercher. Quand on est en train de méditer, de faire du journaling, on n’est pas obligé de le montrer, on peut le faire juste pour soi. On peut aller marcher dans la nature sans prendre une photo de nature, ça ne veut pas dire qu’il ne faut jamais en prendre non plus, c’est vraiment une question d’équilibre. Puis, c’est juste parfois de se l’écrire, de se dire « regarde, ça, c’est mon no cell moment, Phil et moi, c’est ce qu’on a commencé à faire trois soirs par semaine, pas de cell, interdiction de cell, donc on n’a juste pas le droit. Comme ça, ça nous pousse à faire autre chose, à faire des activités pour nous, à sortir à l’extérieur, aller au restaurant. Là, on a recommencé des activités récemment, aller au resto un mercredi soir, aller au cinéma, c’est le fun, ça fait du bien à l’âme, ça fait du bien de sortir du business. Puis, les réseaux sociaux vont être encore là.
Donc c’est important de se poser ces questions-là souvent pour avoir une relation saine avec les réseaux. Puis, quand on connait sa limite d’aujourd’hui, on se respecte par rapport à ça. Puis, quand on se pose la question sur qu’est-ce qu’on est prête à partager versus qu’est-ce qu’on ne veut pas partager, qu’on fait la limite et la ligne et qu’on trace la ligne entre l’entrepreneure et la femme, la femme à l’extérieur du business quand les réseaux sociaux n’existent pas, je pense que c’est là qu’on apprend à aimer vraiment les réseaux sociaux et que la relation amour/haine qu’on peut ressentir devient peut-être un peu moins forte.
Donc c’est ça que je voulais te partager aujourd’hui, c’est vraiment plus un girl talk dans le flow, donc il n’y avait pas de trucs ou de conseils. Je trouve que les dernières semaines ont été assez yang, j’ai donné beaucoup d’outils, j’ai donné beaucoup de trucs, j’avais le goût de verbaliser ces choses-là que j’avais en tête. Ça prenait beaucoup de place en moi parce que j’ai eu beaucoup de conversations par rapport à ça, autant avec des amies qu’avec mes clientes dans ma conférence la semaine passée. C’est une question qui est revenue, c’est une question qui revient aussi dans mes groupes souvent. Donc j’espère que ça t’a aidé là-dedans à savoir qu’est-ce que tu vas pouvoir partager de ta vie sur les réseaux et c’est quoi la limite, et de tracer cette limite-là pour toi, ça peut faire tellement une différence pour se sentir bien.
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