La femme sauvage, c’est un archétype que j’adore dans le féminin sacré, et qui est très riche à mes yeux. Comment est-il possible de se connecter à elle et de quelle façon elle peut impacter concrètement notre vie ? Comment peut-on l’amener à s’exprimer sur nos réseaux sociaux ? Comment peut-on l’amener dans nos écrits, dans nos lives, dans nos vidéos ?
C’est de ce sujet que je te parlerai aujourd’hui. Un podcast dans l’énergie féminine comme je l’aime, mais tu sais, avec une touche masculine, car je vais aussi te donner des trucs et des outils concrets pour pouvoir l’appliquer.
La femme sauvage VS la femme moderne d’aujourd’hui
La femme sauvage c’est la nature instinctive de la femme. Elle est connectée directement à la nature, à sa nature cyclique, contrairement à la femme moderne d’aujourd’hui qui est beaucoup dans l’action “let’s go, let’s go, on avance, let’s go ! C’est quoi la prochaine étape dans ma to-do list ?” Et cette femme moderne de notre vie d’aujourd’hui est prise dans un tourbillon qui fait en sorte qu’on se met énormément de pression, alors que la réelle femme qui est connectée à sa nature, la femme sauvage, elle, ne se met pas cette pression-là, elle prend le temps de vivre à son rythme, elle est connectée à son intuition, à sa vérité profonde, à qui elle est, elle n’essaye pas d’être ceci ou cela pour les autres, elle est tout simplement. C’est une femme intuitive, sensuelle, sage, visionnaire, une inspiratrice, quelqu’un qui écoute, qui a la capacité de créer quelque chose de grand, de guider, de changer le monde intérieur et extérieur des gens.
Mais ce qui est intéressant, c’est qu’on le voit que beaucoup de femmes d’aujourd’hui sont prises dans leur tourbillon mental, leur charge mentale, toujours dans l’action. Et ça fait en sorte qu’on manque de focus. La femme sauvage est focus comme un loup qui a un sens très aiguisé, elle sait exactement où elle s’en va, parce qu’elle est tellement connectée à elle qu’elle arrive clairement à avoir une vision, à se connecter à sa créativité.
La femme sauvage, elle est incroyable. C’est celle qui s’exprime, qui est sensuelle, intuitive, instinctive, qui sait ce qu’elle veut, qui est connectée à sa vérité.
Comment entrer en contact avec la femme sauvage
Comment entrer en contact avec la femme sauvage ? Nous l’avons toutes à l’intérieur de nous, mais plusieurs l’ont perdue pour se conformer à la société.
Première chose, c’est d’accepter de ralentir, d’accepter de ralentir et de s’intérioriser. C’est exactement ça l’automne, la saison automnale, puis l’automne intérieur. C’est un retour à soi, un retour à ses émotions.
Il y a beaucoup beaucoup de filles qui, en ce moment, vivent beaucoup de réflexions, de “j’ai le goût de faire des changements dans ma vie, ça brasse. Intérieurement, je le sens qu’il y a quelque chose qui se transforme.”
On a le choix. On a le choix de ralentir et capter l’information, de respirer dans ces émotions-là, ou de continuer le tourbillon, “OK, let’go. C’est quoi la prochaine étape ? C’est quoi la prochaine action ?” On est tellement à la recherche du comment, à la recherche de “what’s next qu’on contourne ces informations-là si intéressantes, si palpitantes, si passionnantes.
Dans les dernières semaines, je me suis accordé le droit de ralentir à travers toutes les idées et les réflexions que j’avais, parce que ça aurait été tellement facile pour moi de juste mettre des choses en place, mais j’ai eu besoin de prendre un temps pour moi en nature, pour réfléchir, pour me connecter, pour vraiment étudier un peu. J’ai étudié les sensations de mon corps pour voir ce qui vibre, qu’est-ce qui bloque, c’est quoi la résistance, qu’est-ce que mon cœur essaye de me dire, qu’est-ce que mon corps essaye de me dire, qu’est-ce que mes résistances, qu’est-ce que mes émotions essaient de me dire. Donc au lieu d’étudier les faits, étudions notre cœur et c’est comme ça qu’on peut entrer en contact avec la femme sauvage.
Ce qui sort de la femme sauvage peut parfois être déstabilisant. Il y a beaucoup d’émotions, de blessures, de programmations limitantes à libérer. C’est pour ça que c’est important de ralentir, d’accepter la solitude aussi durant ce moment-là. Parmi les choses que tu peux faire pour, justement, incarner encore plus cette femme-là en toi, c’est à travers des activités douces qui peuvent te permettre de te déposer, comme le yoga, la méditation, l’écriture, la danse, tout ce qui te permet de te connecter à tes sens.
Évidemment, quand tu arrives dans tes prémenstruations, la femme sauvage est pas mal là, puis elle a plein de choses à te dire. Donc ça peut être vraiment l’occasion de connecter avec elle. Parfois, il y a de la colère, parfois de la tristesse, il y a des émotions qui ressortent. Et l’erreur, c’est de vouloir faire comme si de rien n’était. Mais si on s’abandonne vraiment à ses émotions, ça peut nous amener tellement une grande libération, puis encore plus de réponses à nos questions parfois qui sont difficiles, ça nous amène beaucoup, beaucoup de réponses si on est vraiment à l’écoute.
L’impact de la femme sauvage sur notre vie
La femme qui récupère sa nature sauvage est comme les loups. Elle court, elle danse, elle hurle, elle est tellement débordante d’énergie et de créativité, elle est bien dans son corps, elle vibre dans son âme, elle veut donner la vie. C’est une femme heureuse. On peut l’imaginer très libre. Elle a une plus grande conscience, une plus grande sagesse, elle s’exprime comme elle est.
Exprimer la femme sauvage à travers ses réseaux sociaux
On l’exprime à travers les mots qu’on utilise, on l’exprime à travers les textes dans le sens que la femme sauvage donne son opinion, la femme sauvage met ses limites, elle nous explique ce qui l’a empêchée de briller, qu’est-ce qui l’a empêchée de rayonner toutes ces années, qu’est-ce qui l’a empêchée d’être elle-même, elle se permet de dire haut et fort qui elle est, de faire réagir parce qu’elle n’a pas peur de faire réagir et elle préfère faire réagir plutôt que de se museler.
Il y a plein de femmes extraordinaires qui incarnent la femme sauvage sur les réseaux sociaux. Je pense à Valérie Benoit que je trouve tellement belle, sensuelle, vraie à la fois dans sa lumière. Il y a Andréanne Jutras aussi qui a le podcast “Femme Sauvage”, je pense que c’est ça le nom de son podcast qui exprime très bien aussi cet archétype-là par aussi beaucoup sa sensualité, son franc-parler, sa transparence. Il y a Julie Rouvier aussi qui a créé sa méthode d’activation à travers la danse, la sensualité.
Donc est-ce que ça veut dire que la femme sauvage s’exprime seulement à travers le corps, puis en exposant sa sensualité sur les réseaux sociaux ? La réponse est non. Je pense qu’il y a des étapes, que c’est OK de juste commencer à verbaliser ce qu’on ressent à l’intérieur de nous. Je pense que c’est aussi d’oser exprimer une femme cyclique à travers nos réseaux sociaux.
Il faut juste commencer à parler de ces choses-là, de commencer à parler de ralentir le rythme, d’écouter son cœur, son intuition. Je pense qu’on peut juste commencer à sortir de cette conformité, commencer à publier des choses qui nous font shaker des doigts, puis que tu fais comme “aaah, est-ce que je veux vraiment publier ça ? Je le vibre intérieurement, mais j’ai peur.” On y va, go, on est rendues là, on a envie de créer un monde de femmes puissantes, un monde de femmes qui s’expriment, qui se libèrent, qui sont belles, rayonnantes. Fini la compétition avec les femmes sauvages. Les femmes sauvages n’ont plus besoin, en fait, de se mordre entre elles parce que, justement, elles se rallient entre elles.
Puis, de plus en plus, on le voit à quel point que la co-création entre femmes est belle, est grande. Et si on réussit à s’exprimer à travers cet archétype-là, je pense que ça peut vraiment changer nos communications, notre message.
Donc voilà, c’est ce que j’avais envie de te partager. J’adore ce genre de sujet là parce qu’on dirait que ça me rassure sur l’humanité, de voir qu’on est en train de se construire un monde de femmes puissantes, incroyables, rayonnantes, heureuses, libres, épanouies. Puis, ça me rend vraiment émotive parce que j’ai tellement senti à des moments dans ma vie, que je ne connectais pas avec les femmes, que les femmes ne m’aimaient pas, que j’étais parfois une extraterrestre qui pensait autrement. Puis aujourd’hui, je sens qu’il y a tellement de femmes comme moi et ça me rend vraiment heureuse, joyeuse. C’est fou comment on peut s’aider entre nous.
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