Épisode 174 – 3 leçons apprises depuis que j’ai vendu ma maison il y a 1 an

Ça fait 1 an exactement que j’ai vendu ma maison au Québec. Un de nos premiers grands move où s’en est suivi une succession d’autres par la suite.

L’an passé, ç’a été une grosse année pour mon chum et moi, alors qu’en plus de vendre notre maison, Philippe a annoncé à son patron qu’il quittait son emploi après 17 ans. Nous avons acheté une maison au Costa Rica, créé 3 nouvelles compagnies pour pouvoir gérer ce nouvel investissement.

J’avais envie de faire un retour là-dessus pour te partager mes leçons personnelles concernant la vente de la maison et toutes ces grandes décisions qui s‘en sont suivi, car je pense sincèrement que ça pourra t’inspirer dans tes prochaines grandes décisions.

LEÇON 1 : La liberté n’est que temporaire

Quand j’ai vendu la maison, j’avais vraiment ce désir de liberté. Ce désir de ne rien posséder, de ne plus avoir de maison pour pouvoir me sentir légère.

Ce que j’ai réalisé c’est qu’il y a toujours de nouvelles décisions que l’on prend dans notre vie, qui nous font perdre ce sentiment aussitôt qu’on l’a gagné.

La liberté, c’est un peu cette illusion de ne pas avoir aucune responsabilité, d’être libre, de faire ce que je veux, quand je veux ou je veux, avec qui je veux.

Mais, ce n’est pas ça la vraie vie, on a quand même besoin de prendre certaines responsabilités. On peut tripper notre vie, avoir du plaisir dedans, faire des projets qui nous allument, s’entourer de gens qu’on aime, prendre du temps pour soi, mais tout ça vient avec des responsabilités.

Donc, aussitôt qu’on prend des responsabilités, on peut ressentir une certaine souffrance de perdre sa liberté. Donc, courir après la liberté, c’est une forme d’évitement cognitif.

Vendre ma maison ne m’a pas apporté plus de liberté, mais m’a apporté des responsabilités différentes.

Maintenant, je gère un business d’un peu partout à travers le monde, j’ai fait un investissement pour acquérir la Casa Flyée qui est devenu un nouveau revenu locatif et j’ai dû réorganiser ma vie personnelle et professionnelle.

Donc je ne suis pas plus libre qu’avant. C’est une illusion de croire que vendre sa maison va nous apporter plus de liberté. Il faudrait décider de renoncer à tous projets ou progrès.

Et c’est impossible dans une vie humaine d’être dans ce mode à l’infini.

LEÇON 2 : Chaque décision est savoureuse et désagréable à la fois

Toutes les décisions que l’on prend viennent avec les deux côtés de la médaille. Il y a comme une partie de toi qui jouit et l’autre qui est inconfortable.

Il y a quelque chose dans ta tête qui te dit : me semble que ça aurait été le fun que je n’utilise pas tous les napkins qui a à table et que mes mains ne soient pas collantes. Et là, il y a une petite frustration qui vient envers le cuisinier qui aurait pu moins mettre de sauce dans le burger.

Toutes décisions que l’on prend possèdent ces 2 côtés de la médaille tel un burger savoureux qui nous dégouline entre les doigts, c’est bon, mais parfois irritant.

LEÇON 3 : C’est essentiel de développer un point d’ancrage très fort à l’intérieur et à l’extérieur de soi

Comme notre point d’ancrage n’est plus lié à notre maison, il est très important de travailler son ancrage constamment, sinon les émotions peuvent être beaucoup plus raw, beaucoup plus fortes.

Notre environnement, notre cocon, c’est souvent notre point de sécurité. C’est là où on peut se déposer, se laisser bercer. Mais quand on n’en a pas, ça peut être déstabilisant surtout dans des moments où on est plus vulnérables.

Il faut donc développer cet ancrage personnel, qui nous lie à notre propre identité, à nos valeurs fondamentales.

J’ai beaucoup plus de rituels qu’avant maintenant et ma pratique spirituelle est encore plus importante, comme je suis énormément en mouvement.

Chaque semaine, j’écris beaucoup pour être connecté à mes besoins, à ce que je désire. Chaque mois je fais 2 rituels lunaires, 1 pour la nouvelle lune pour semer mes nouvelles intentions, mes nouveaux projets du mois à venir. Je fais aussi un rituel de pleine lune pour relâcher, laisser partir certaines choses dont je n’ai plus envie dans ma vie.

Cela peut être quelque chose de simple. Ce qui est le plus important c’est de trouver quelque chose qui nous permet de rester connectés à notre femme sage, celle qui a une connexion très forte à son intuition et en elle-même.

Mais en même temps, le point d’ancrage intérieur n’est pas suffisant, car sinon on va tomber dans l’excès de la femme sage.

L’excès de la femme sage c’est l’isolation. C’est très facile en tant que nomade de s’isoler, de se sentir seule, perdue et déconnectée dans un environnement étranger.

C’est pourquoi c’est super important de se connecter avec des personnes et des communautés qui partagent nos valeurs et notre vision du monde.

Je reste très connecté à mes amies proches et ma famille au Québec pour pouvoir exprimer ce que je vis à l’étranger. Ça fait partie du processus. Mais je m’assure aussi de rencontrer des personnes inspirantes et des communautés engageantes en voyageant.

Donc voilà, c’est ce que je voulais partager à ce sujet. Si un jour tu vends ta maison pour vivre une vie nomade, tu sauras que ce n’est pas en vendant ta maison que tu vas te sentir plus libre, que ta décision comprendra des hauts et des bas et que tu devras développer un point d’ancrage solide pour pouvoir faire face aux imprévus et à différents types d’environnements.

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2560 1440 Stéphanie Méthé