Épisode 43 : 1 action qui a complètement libéré mon horaire

Parfois, une petite action peut faire toute la différence, et j’avais envie de te partager 1 action qui a complètement libéré mon horaire !

Dire non, oser dire non.

3 lettres qui peuvent nous aider à sauver du temps, réaliser nos rêves, faire ce que l’on aime c’est le N.O.N.

On entend souvent cette phrase, mais dire non aux autres c’est se dire oui à soi.

Premièrement, qu’est-ce qui fait qu’on a cette tendance à dire oui à tout ?

Notre peur (peur de ne pas être aimé, peur de se faire rejeter, peur d’être jugé).

Nos croyances (peut-être que lorsque tu étais jeune, tu as appris qu’il faut toujours être gentille avec les autres, donc ça peut te bloquer, tu peux avoir la perception de ne pas être gentille).

D’ailleurs, les femmes seraient plus préoccupées que les hommes par rapport aux relations interpersonnelles (et de l’opinion des autres), et se sentiraient plus facilement incapables de décevoir leur entourage. Souvent, elles pensent (à tort !) que c’est à elles de veiller sur le bonheur des autres.

Manque d’estime de soi : Plus on a confiance en soi, plus souvent on est en mesure de dire non, d’imposer ses choix et ses limites.

1. Définir tes priorités

On devrait toujours avoir en tête ses priorités lorsqu’on a à faire des choix, à accepter ou non certaines invitations. Qu’est-ce qui est important pour toi, dans ton horaire de la semaine ? Je fonctionne toujours avec 5 priorités très claires (faire grandir mon entreprise, méditer, prendre du temps pour relaxer, avoir du temps de qualité avec les gens que j’aime, bien m’alimenter et performer au travail.

Lorsque je reçois une invitation, je me pose les questions suivantes : est-ce que ça fait partie de mes priorités ? Est-ce que cette chose-là va m’aider à faire grandir mon entreprise, à prendre du temps pour relaxer, avoir du temps avec les gens que j’aime, etc. ? Si la réponse est non, je vais fort probablement refuser l’invitation. Définir nos priorités nous permet de savoir à quoi on va dire oui, on va dire oui à ce qui est en lien avec ce qui est important pour nous.

2. Choisir à quoi tu as envie de dire non

Les pertes de temps, les divertissements, les gens avec qui je ne suis pas vraiment proche, des sorties au restaurant où je sais que ça va me coûter cher et que je vais mal manger, des sorties où je vais me coucher très tard en semaine et qui va nuire à ma performance au travail, etc.

Ne prends pas de décision sur le coup si tu n’es pas certain. Je te suggère fortement de dire que tu vas y réfléchir, que tu regardes ton agenda et que tu vas rappeler la personne. De cette façon, tu vas pouvoir peser le pour et le contre et évaluer si oui ou non cette invitation est pour toi. Parce que parfois ça nous tente, mais il faut refuser afin de rester focalisé sur ce qu’on veut vraiment.

Tu peux toujours te poser la question ‘’ est-ce que cette chose-là m’a été imposée ou c’est choisi ? ‘’ Est-ce que je choisis de le faire ou je le fais, car je me sens obligé de le faire ? On n’est pas obligé d’aller à un party plate ou d’accompagner un ami à une soirée dans laquelle on a pas envie d’aller. Faites-le parce que vous avez envie, parce que vous ça va contribuer à quelque chose dans votre vie, ou parce que ça vous fait vibrer tout simplement.

3. Pratique-toi à t’affirmer

On ne se le cachera pas : dire « Non ! » n’est pas facile. Pour commencer notre apprentissage, on choisit de le dire pour une demande qui n’a pas un gros enjeu dans notre vie : on refuse un choix de resto, on refuse l’achat d’un produit capillaire au salon de coiffure, on choisit de ne pas accompagner notre chum à la quincaillerie, etc. Plus on le dit, plus on devient habile et on s’habitue même au son du « non » dans notre propre bouche.

4. Sois franche et ferme 

Souvent, on a tendance à donner des raisons, car sinon on se sent coupable.

Plus le « non » est simplement dit sans trop d’explications, plus il est efficace. Plus que tes explications sont précises, plus il y a de chances que ton interlocuteur : a) essaie de trouver une solution à « ton problème » de sorte que tu puisses acquiescer à sa demande (chose que, bien sûr, tu ne souhaites pas);  b) soit vexé parce qu’il considère que la raison de ton refus n’est pas valable; c) te surprend à mentir (si c’est le cas).

5. Aime-toi un peu plus chaque jour

Pense à quand on dit « non » aux enfants. Qu’est-ce qu’on fait ? On établit des règles, des limites ou des cadres. On leur apprend que tout n’est pas permis et qu’il y a des choses interdites. Une fois adulte, on doit comprendre que nos « non » ont la même fonction : ils établissent les limites de notre propre personne selon nos valeurs, nos choix, nos besoins et nos désirs. On refuse de se laisser envahir par les conventions sociales, notre famille, nos collègues, nos enfants, nos amis, etc. Il n’y a rien de mal à ça !

720 560 Stéphanie Méthé