Épisode 147 – Comment le cerveau réagit quand tu parles avec ton cœur?

Épisode 147 – Comment le cerveau réagit quand tu parles avec ton cœur? 2560 1707 Stéphanie Méthé

Je le dis depuis longtemps mais parler avec son cœur, lever le son de sa radio intérieur a clairement de l’impact dans nos communications.

Ça se sent quelqu’un qui est passionné versus quelqu’un qui se sent obligé de parler.

Ça se sent au niveau de la vibration interne d’une personne, au niveau du langage corporel.

C’est comme si tout était plus clair, plus fluide, plus facile à partir du moment où quelqu’un fait le choix d’ouvrir cette porte de nous qui peut complètement changer notre vie.

Parler avec sa voix du cœur contrairement à ce qu’on pourrait penser n’a rien à voir avec les mots.

Dans mon nouvel épisode de podcast, je vais donc te parler de la façon que le cerveau réagit quand tu décides de choisir cette voix.

1- Il se met en état de flow et tes communications deviennent plus faciles

L’un des plus grands manques en communication que je t’ai déjà partagé dans le passé et qui fait partie de ma formation des communicatrices flyées est le manque de conscience. Lorsqu’on cherche nos mots, qu’on met toute notre attention et notre focus sur ce qu’on va dire, on n’est pas connecté au moment présent ou à l’état de flow.

L’état de flow c’est lorsqu’on est complètement absorbé par une activité. Les artistes peintres, musiciens, chanteurs ont souvent une facilité à atteindre cet état.

C’est Mihály Csíkszentmihályi, à l’origine de la psychologie positive aux côtés de Martin Seligman qui ont baptisé “ le flow ”.

Lorsqu’on est connecté à cet état, le cerveau libère des hormones (dopamine, sérotonine et endorphine), qui nous permet d’être plus concentrées, motivées, créatives. Ça nous permet clairement de contourner le manque de conscience que je t’ai mentionné tantôt.

Car le flow nous permet d’être ici maintenant dans le moment présent et ne penser ni à ses mots, ni à son champ lexical.

Quand tu utilises le flow en communication, tu dois décider de parler d’un sujet qui va t’amener dans cet état-là.

Choisis THE SUBJECT celui que tu pourras parler des heures, sans avoir envie de manger, de faire pipi.

2- Il diminue ton anxiété

Quand ce qu’on dit fait du sens pour nous, qu’il y a un pourquoi fort qui y est rattaché, cela diminue automatiquement notre niveau d’anxiété.

Parce qu’on ne le fait pas pour les autres, pour être aimé, valorisé, se faire dire qu’on est bonne ou pour toute valorisation extérieure, mais on le fait pour un BUT précis, pour nous, pour quelque chose d’important.

Quand j’étais plus jeune faire de l’improvisation m’a créé beaucoup d’anxiété, je voulais tellement être la cool de mon équipe, puis être bonne, drôle, avoir le verbe facile puis le sens du punch, que souvent je réfléchissais TROP et je ne m’amusais pas.

Je voulais être reconnu, aimé dans mon équipe. J’ai commencé à observer les joueurs de mon équipe, à écouter des matchs de la LNI à la télévision et j’ai remarqué que les meilleurs joueurs, c’était ceux qui avaient du fun puis qui avaient un but en faisant de l’impro aussi.

Moi je n’avais pas de but au début, à part me faire des amies et être aimé.

Pour moi un but sur lequel tu ne peux avoir de contrôle n’est pas vraiment un but.

Un moment donné je me suis dit : Tout ce que je veux c’est m’amuser avec la gang, je m’en fou d’être bonne ou pas, je suis sûr que de faire de l’impro va m’apporter une expérience de vie incroyable puis m’aider à m’adapter dans plein de situations.

Voilà que j’ai commencé à être meilleure, car mon anxiété a diminué, mon but était beaucoup plus intrinsèque.

3- Il modifie le mouvement de ton corps

Lorsqu’on parle justement avec ce sens que je viens de te mentionner précédemment, ça modifie le mouvement de notre corps.

Une grande partie de notre langage est non-verbal.

L’énergie qui a dans le corps d’une personne et son mouvement est 100% + importante selon moi que son champ lexical.

On a tous déjà rencontré des personnes dans notre vie qui maîtrisent les mots, le verbe, avec facilité et ça ne veut pas dire pour autant que ces personnes-là viennent nous rejoindre énergétiquement.

J’avais un professeur à l’école qui avait d’excellentes compétences en communication, qui parlait très bien, qui avait une grande richesse au niveau du vocabulaire, mais je le détestais pour mourir.

Je n’aimais pas son énergie. Je le trouvais fendant. Je n’avais pas envie de connecter avec lui et souvent je ne finissais pas de l’écouter puis j’écrivais des lettres à mes amies à la place.

Et il y a des gens qui nous touchent qui n’ont pas une énorme boîte à mots, qui font des erreurs de syntaxes, mais leur énergie est tellement forte, positive, puissante que ça nous marque et on pourrait les écouter pendant des heures.

C’est une erreur de croire que la communication repose uniquement sur les mots, au contraire une grande partie repose dans ce qu’on dégage lorsqu’on verbalise les choses.

C’est plus facile d’élargir son champ lexical quand on a déjà une belle vibe, personnalité, énergie que le contraire.

Le problème c’est que quand une communication nous stress, on reçoit des réponses neurophysiologiques, automatiques.

C’est le système sympathique qui s’active et ça vient avec parfois les mains moites, bégayer, chercher nos mots, et on le ressent à ce moment-là que le corps prend complètement le contrôle. On peut même avoir des vertiges.

Ce qui est important c’est de faire un recadrage de la réponse physiologique.

On doit aller travailler au niveau du corps bien avant les mots.

Je pourrais donner à une cliente un plan de match sur quoi dire dans son prochain live pour que ça punch et que ce soit bon en terme de mot, de message, d’histoires, mais si son corps est crispé, stressé, qu’elle oublie, le plan ne fonctionnera pas.

Ce qui est important lorsqu’on fait des lives, vidéos, story c’est d’y aller en se donnant des défis personnels et non en essayant de suivre les challenges de tout le monde.

C’est quoi ton next step pour te mettre de l’avant, pour te faire voir, que ton corps est prêt à accepter ? Parfois on a des objectifs irréalistes et c’est ce qui fait qu’on se sent plus agité, moins calme.

Clairement que pour recadrer nos réponses physiologiques, il faut envoyer les bonnes informations à notre corps et ne pas le stresser davantage. Moi pour passer à mes prochains niveaux de communication, j’observe mes signaux intérieurs, je pratique la respiration consciente, la visualisation, mais en impliquant le corps et la danse aussi.

Si tu as envie de m’envoyer un message sur Instagram pour me dire ce que tu as pensé du podcast, ça me ferait vraiment plaisir de te lire :  https://www.instagram.com/stephanie_methe/

Et si ça te tente aussi, je t’invite à aller mettre un 5 étoiles sur Apple podcast, ça permet de faire connaitre le podcast et ça permet aussi de remplir mon cœur de bonheur  : https://podcasts.apple.com/ca/podcast/le-podcast-de-st%C3%A9phanie-m%C3%A9th%C3%A9/id1484118143